vendredi 6 février 2009

Football style

Eh oui les filles... Un ballon, ça peut être beau ! Merci Paul Smith !

Carton rose fushia

Lu dans le Parisien de ce jour, Raymond Domenech, parlant de Vieira : "Il y a ce qu'on dit quand on est malade et ce qu'on dit quand on est en bonne santé !".... Attention Raymond, tu files un mauvais coton....

Coiffoot

Le bon point du moment revient à Lionel Messi (en même temps, il partait vraiment de loin le pauvre...) Avant, c'était donc çAAA Et maintenant... c'est çaaaah !

Rencontre assommée

Comment ne pas revenir sur ce PSG-Bordeaux... D'autant plus qu'il s'agissait pour moi de mon baptême au Parc des Princes (eh oui, il faut dire que pour un supportrice de Marseille... c'est toujours un moment délicat). Et finalement, même si je comptais soutenir les bordelais, j'ai très vite changé de camp... parce qu'au Parc, supporter une autre équipe que le PSG, c'est juste PAS possible !!! Bref, passons sur l'émotion et place à l'action. Dès les premières minutes, un seul constat possible : "mais qu'est-ce qu'il a foutu encore, ce Le Guen ?!?"... Une feuille de match sans Makelele, un Kezman seul en pointe, un Hoarau qui dépasse à peine la ligne médiane... Plus que curieux tout ça ! Et assez chiant aussi, du moins, pendant la première demie-heure. Evidemment, Bordeaux qui assure techniquement, plante un but et là on a enfin senti une pointe d'orgueil chez les parisiens... Ce qui nous a valu un dernier quart d'heure de première mi-temps assez intense. Sauf que Kezman, là encore, c'est juste PAS possible... A croire que ses chaussures vertes lui portent vraiment la poisse ou qu'il a deux pieds gauches mais à ce niveaux là, c'est du grand spectacle ! Au moment de la reprise, je reste quand même très confiante pour ce PSG, d'autant plus que la gaufre et le coca light m'ont requinqué (d'ailleurs, très bonnes, les gaufres au Parc) et que je sens les joueurs repartir sur une bonne lancée. Il faut dire qu'en face, Bordeaux assure mais assure aussi le minimum... à l'image de Gourkuff, dans un petit soir. On sent bien qu'il ne manque pas grand chose aux Parisiens pour égaliser... peut-être un simple petit changement... sauf que là encore, Le Guen, égal à lui-même, attend, attend, attend. Quand arrive le tant attendu coup de sifflet ! Et là, patatra, il appelle en premier : Hoarau. Nimportenawak... Alors, dans les tribunes (il fallait s'y attendre) tout le monde siffle mais à mon sens c'est Le Guen et non Hoarau, à qui ces sifflets sont destinés... sauf que le pauvre Guillaume sort complètement abattu (snif). Ensuite et enfin, il appelle Kezman, ce qui est on ne peut plus logique mais là encore, stupeur et tremblements, ce dernier, pris d'un coup de colère, jette son maillot sur la pelouse et se dirige tout droit vers les vestiaires. Bizarrement, au lieu de réagir violemment, le Parc est totalement assommé et d'ailleurs l'ambiance restera très morose jusqu'à la fin... Enfin, quand je dis jusqu'à la fin, c'est beaucoup dire, car au deuxième but bordelais, mes voisins de gradin s'énervent, alors dans la foulée, moi aussi, et je décide de quitter ce beau Parc des Princes, un peu amère de ne pas l'avoir vu s'enflammer. Et le mot de la fin, je le laisse à un vrai supporter parisien : "Y casse les couilles ce Le Guen. 70 euros, sa mère !"